TORCY JSTBASKET 2013

Quand ceux qui ont été les forces vives du basket torcéen se retrouvent, l'émotion est grande. Le reportage complet de creusot-infos, avec le témoignage très poignant d'Anibal Castano.

Que d'émotions, que d'émotions… Le Basket n'a plus de club à Torcy.

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Mais ceux qui en ont été les forces vives ont vécu, dimanche, des retrouvailles aussi poignantes qu'émouvantes.

C'est Kacim Bouraga qui a eu l'idée de ces retrouvailles.

Elles ont eu lieu dans le gymnase du Vilet.

Les anciens de la JST Basket ont d'abord eu le bonheur de se retrouver, de se serrer les mains.

Le bonheur de voir Roland Fuchet venir leur dire bonjour.

Le bonheur de découvrir les souvenirs sur des panneaux, avec des photos et des licences. Un voyage express dans le temps, avec son lot de rigolades, d'émotions, de questions, d'étonnements… Bref rien que du normal. Et puis en ce 30 juin qui ne pouvait être qu'un très bon et un très grand jour, Anibal Castano a pris la parole.

L'arbitre international qui a porté au-delà des frontières hexagonales les valeurs qui sont dans son ADN depuis sa première licence à la JST a offert un discours en forme de témoignages qui a procuré frissons et/ou larmes.

Déjà à une cérémonie des récompenses de l'OMS, au Breuil, Anibal avait montré combien il a des mots qui frappent, qui interpellent. Déjà pour «creusot-infos» il avait fait vivre son championnat d'Europe en Espagne, avec une chronique qui avait imposé le respect dans le monde du basket. Mais dimanche à Torcy, n'en déplaise à sa modestie, il est allé encore plus loin. Car c'est forcément le meilleur de son cœur qui a parlé.

Lui l'enfant de parents espagnols qui ont été les premiers à habiter à la Résidence du Lac à Torcy, celle que l'on a longtemps appelé la CECA, avec tout ce qu'il y avait de connotations ou de péjoratif, a restitué avec ses mots ce qui a fait l'âme autant que la grandeur de la JST.

Et à bien y regarder, par la force des hommes, par la volonté de donner une belle image de leur cité autant que de leur ville, la JST Basket aura offert bien plus.

Un arbitre international, on le sait. Un grand joueur de Pro A, Germain, le frère d'Anibal, aujourd'hui un des meilleurs entraîneurs de Pro B avec Boulogne. Mais aussi un élu du Creusot, Moumen Achou.

Un Président d'une association qui compte sur le thème de la solidarité, Mohamed Mansouri.

Anibal, une fois son discours terminé, en a aussi rajouté une couche, pour celles et ceux qui ne sont plus là et qui ont rejoint le royaume des grands serviteurs du sport et de l'intégration par le sport. Kacim, grâce à qui ce rendez-vous inoubliable n'aurait pas eu lieu, a dit son bonheur des retrouvailles avec un torrent de larmes, parce que vous l'aurez compris, l'émotion était trop forte.

Car la JST c'était un club ouvert. Un club ouvert sur les autres, sans exclusive.

Un club qui a vu tant de nationalités s'unir pour défendre un maillot, un club, un honneur, une ville, une région. Mohamed Mansouri, avant que chacun partage une grande paëlla pour laquelle Germain Castano a su trouver la bonne recette pour que personne n'ait un centime à débourser, a bien résumé ce qu'était la JST. Il y avait les grandes familles.

Il y avait aussi les grandes voitures, dans lesquelles les parents, leurs parents, entassaient jusqu'à 10 joueurs pour assurer les déplacements. Parce que Kacim ne pouvait pas, Anibal Castano a aussi lu le message de Jacques Gouhaut, qui malheureusement ne pouvait être présent. «Tout le mérite de ce club revient à Jacques Lemeulle», a-t-il écrit. Oubliant de dire combien lui aussi, à l'instar d'autres dirigeants qui ont tenu le secrétariat ou la compta, a eu un rôle très important au cœur de la CECA. Nul ne sait s'il y aura d'autres retrouvailles.

Mais ils sont nombreux à les souhaiter.

Pas pour pleurer.

Mais pour continuer d'entretenir, un peu, la flamme de ce qui a été un idéal. Celui de la réussite et de l'intégration par le sport. Un idéal qui aujourd'hui, bien malheureusement, fait cruellement défaut dans notre société. A.B.

L'intégral du témoignage d'Anibal Castano

Je suis très heureux et très fier que ce moment, cette journée, ce rassemblement ait pu avoir lieu et réunir autant de monde… pour ce qui était dans la tête de quelques uns et notamment de son organisateur principal « Kacim », une volonté et plus qu’un souhait de faire un clin d’œil à ce club qui a été pour chacun d’entre nous un lieu qui a servit de « prétexte » pour partager, du sport, du basket et parfois même … autre chose.

Pour ma part je suis très ému de revenir dans un endroit qui a constitué pendant plusieurs années comme une espèce de pièce supplémentaire de ma maison où le plaisir d’y pratiquer une activité sportive s’est jointe très rapidement au sentiment d’être une chance de pour s’intégrer à la société… par le sport, entre autres activités, occupations et besoins qui ont fait vibrer quelques cordes de nos multiples passions.

Se retrouver là, donne malheureusement aussi au sens de la vie, ce que le temps passe vite et probablement trop vite quand plusieurs personnes se retrouvent après tant d’années pour témoigner simplement … qu’elles se rappellent encore de quelques moments communs que la mémoire garde soigneusement et qui ont peut être contribué à rester dans les rails des chemins que quelques uns nous avait tracé… Et je voudrais donc saisir cette opportunité pour rendre hommage à ces quelques mentors sans lesquels nous ne serions peut-être pas là, … Oui comment ne pas dire un mot sur ces formateurs, ces référents, ces éducateurs de quelques valeurs simples et essentielles qui au travers du sport nous ont été proposées, inculquées, pratiquées et se conjuguaient aussi et surtout sur tous les registres de la vie… dans une cité cosmopolite où le racisme était un non sens, où la pluralité, la diversité et les richesses humaines nous semblaient dans cette région, plus marquées encore qu’ailleurs … Oui comment ne pas saisir cette opportunité pour ne pas s’acquitter d’une espèce de dette morale envers tous ceux qui ont contribué à faire grandir cette génération de la jeunesse torcéenne avec quelques repères clé… parce que sans eux, je crois vraiment que nous ne nous serions peut-être pas élevé tout à fait pareil, nous n’aurions peut-être pas respecté pareil tous ceux et celles que nous avons croisé ou côtoyé plus tard au hasard de nos routes.

Je vais donc m’excuser d’avance d’égratigner ou de blesser ces modesties mais ils ne pourront pas m’empêcher de leur dire ce que probablement nous portons et nous partageons depuis si longtemps. Je n’ai pas dis « Vous » mais « Ils » … parce que quelques uns ne sont malheureusement plus là mais je suis sur que pour vous comme pour moi, ils ne quittent pas nos mémoires. Jacques Lemeulle était l’un de ceux là, instituteur des écoles et homme pleinement investi et bienveillant dans cette cité à s’occuper des gamins que nous étions, une autorité, une voix impressionnante, il avait les clés de tout, la clé des gens, profondément humain, profondément affectif malgré quelques coup de gueule qui résonnent encore dans la tête des plus anciens comme son rire franc, inimitable et communicatif.

Jacques Lemeulle a laissé une trace indélébile dans ce club, ce que j’appelle le socle, les bases, une espèce de cap… Mme Lemeulle nous fait l’amitié d’être là, je voulais simplement vous dire au nom de tous qu’il était une montagne, un charisme, un grand ! Joseph Maziarz est arrivé un peu plus tard, un basketteur, un vrai, la passion du ballon orange chevillée au corps, pour lui la compétition avait un sens, l’athlète aussi et les gamins étaient tous ses enfants,… Il était les entrainements, les matches, les déplacements, la rigueur, l’homme qui le long du banc de touche pas faisait les cents pas… impossible de ne pas être concerné, de na pas être auprès des siens, de ne pas accompagner ses joueurs avec sa main qui indiquait le « là », la voix chaleureuse, Joseph était heureux d’être de ce club où il donnait sans compter et se comportait comme un éducateur hors norme au service des jeunes… je le revois encore lors des temps morts, remplir cette minute de milles choses, milles consignes et fermant son poing… « Allez on y va ! ». Quelle générosité ! Merci à Mme Marziaz d’être là… c’était un grand bonhomme dans ce club, le temps entier qu’il y a été.

André Daventure a tout connu depuis le début… je n’y étais pas encore, c’était le capitaine, celui qui amenait la rigueur, c’était le manager… pas toujours marrant mais il en fallait un comme lui, il a joué, il a entrainé, il a dirigé, il a contribué, il a géré, il a gueulé… c’était le garant, un peu la matière grise quand il fallait aller défendre le morceau avec tous les interlocuteurs de la mairie ou autres, défendre les couleurs du club, un peu l’homme de l’ombre… souvent discret… pour moi c’était celui qui était indispensable pour faire sentir au club qu’il était solide.

J’ai toujours aimé André ce que tu dégageais, ce que tu sentais, ce que tu faisais pour ce club… J’ai beaucoup appris de toi sur des petits détails dont je te dois quelques droits d’auteur dans et pour ce club… Et je suis très heureux que tu sois là aujourd’hui avec… Tu devais entendre cela… merci André. Pas facile de parler du « cadet » de la bande. Arcange Monniello c’était le relais, le témoin, le porteur d’une idée de la jeunesse, je le sais beaucoup marqué par Jacques Lemeulle et l’esprit de son regard sur la cité et sa jeunesse. Arcange c’était celui qui était le phare, une espèce de guide malgré lui, le grand frère… un peu le messager de quelques valeurs sacrées qu’ils ont fait le ciment de nos éducations dans l’âme de tous ceux qui ont vécu dans cette cité, il n’induisait que le respect à cause d’une droiture insoupçonnable, d’un lien à la société des hommes qui faisait de lui, celui qui avait un temps d’avance. Arcange c’était aussi un sacré joueur… Quand j’avais 12 ou 13 ans je me rappelle que quand il était sur le terrain, c’était différent de quand il y était pas !!! Moi, j’étais « fan » dans les tribunes et je rageais quand l’entraineur le sortait… je ne comprenais pas ! Pour moi, il fallait qu’il joue tout le temps… Et comme ça : Saint Rémy ou la Vaillante d’Autun ne pouvaient jamais nous battre…. Arcange : te dire merci est bien dérisoire pour traduire ce que tu as représenté dans ce club et bien au delà dans cette cité … comme l’un de ses serviteurs les plus incontournables par rapport à la jeunesse torcéenne que tu maitrisais et que tu connaissais sur le bout de tes doigts. Sois en infiniment remercié.

J’ai fais un peu exprès de garder « Le personnage » de ce club pour la fin !... Qui n’est pas passé entre les mains de Jean Bouchet, qui n’a pas eu à faire à lui, qui est resté insensible à l’engagement et l’implication sans borne de Jean pour ce club, qui n’a pas été marqué par sa gentillesse, son sens de l’autre, sans à priori, sans préjugé… Jamais ! D’où que nous venions Jean était celui qui ouvrait les portes du gymnase et les portes de son cœur à tous les gamins de tous les horizons , de toutes les origines. Mr Bouchet c’est celui qui est le point commun de tout et de tous… Personne n’a oublié quelque fut le temps et la hauteur de neige en hiver : les gamins frigorifiés qui attendaient devant la porte du gymnase, ils attendaient surtout le père « Bouch » sur arrivait sur sa mobylette, sa besace de Creusot Loire sur l’épaule, son casque blanc sur la tête et sa culotte rouge de survêtement.

Combien de ballon ont volé dans ce gymnase quand le Medhi, le Bob, l’Ahmed ou le Noël faisait les pitres et mettaient parfois un peu le bazar. Jean c’était l’anti thèse de la rancune, toujours une main sur l’épaule, montrant inlassablement comment on tirait au panier en prenant le ballon « comme une coupe »... disait-il ! Jean Bouchet d’humeur égale, l’accompagnateur, le père protecteur, toujours là… pour les gamins, les jeunes… arrivait le premier, partait le dernier, n’arrivait jamais en retard. Jean, sache que tu as été l’un des symboles humain de ce club et que tant que ceux qui sont là pour en parler se retrouveront, en évoquant la « JST »… Obligatoirement et Incontournablement ton nom reviendra sur la table comme une évidence. Sois en TOI aussi infiniment remercié … Je ne veux pas oublier ceux qui comme Pierrot, ami de mon enfance, ou Fausto, président aimant son club comme personne, Félix, un ami toujours présent et fidèle… tous les trois partis trop tôt… ILS nous manquent tant et j’ai une pensée pour eux à cet instant. Voila, sachez que chacun de vous a apporter une contribution à faire de ce club ce qu’il a été… Je pense et je vois ici tous ces grands frères qu’étaient aussi les : « Mohamed Mansouri », « Roland Ballanger », « Manu », « Bleck » et tant d’autres qui ont ouvert les chemins Torcéens de la jeunesse à son meilleur horizon. Vous qui êtes là et vous avez manifesté voter attachement et votre affection par votre présence aujourd’hui. Il est beau et heureux que ce club n’ait pas effacé ces liens entre ceux qui lui ont donné ses lettres de noblesse, vous tous qui l’avez fréquenté, vous qui l’avez servit et vous tous qui l’avez aimé. Vous pouvez tous vous applaudir, vous le méritez. Merci à tous.


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CGPME DE SAÔNE ET LOIRE

Une mission économique en Algérie et un ministre prochainement en Saône-et-Loire

Réunis à Romanèche-Thorins vendredi soir, les adhérents de la CGPME ont reçu le président du Conseil général et les présidents de la CCI et de la Chambre d'Agriculture pour des annonces d'importances. 



Soirée très animée que celle de vendredi soir. Sous la présidence de Gilles Penet, la CGPME 71 a tenu son assemblée générale annuelle en banlieue mâconnaise. Invité d’honneur, le président du Conseil Général, qui est venu parler de « la marque Saône-et-Loire » et en a développer tous les attraits pour les chefs d’entreprises, comme pour les collectivités.

Au jeu des questions-réponses, il a planché sur la RCEA, évoquant, pour les semaines à venir, des avancées majeures sur le dossier. L'on sait qu'une enveloppe (montant encore non divulgué) conséquente est prévue pour achever la 2x2 voies.

D’ailleurs, selon lui, le ministre des transports et de l’aménagement, Frédéric Cuvillier, devrait venir très prochainement en Saône-et-Loire pour faire le point sur une situation qui, au vu des réactions de la salle, commence à exaspérer quelques décideurs.

Pour ce qui concerne le Créative LAB, Christian Decerle, pour la Chambre d’Agriculture et Bernard Echalier pour la CCI one réaffirmé leur soutien pour ce concept de marquage territorial.

Le Pôle féminin en force

Autre annonce d’importance, la CGPME 71 est missionnée officiellement, en partenariat avec le Conseil Général, pour une mission économique en Algérie en septembre prochain. Le représentant du Consul Général d’Algérie à Lyon, présent à l’AG a expliqué pourquoi, de l’autre côté de la Méditerranée on portait beaucoup d’intérêt à cette opération. Bernard Echalier qui connait bien le pays pour des raisons professionnelles a confirmé tout l’attrait qu’il y a à échanger entre les deux pays.

A ce jour une vingtaine de chefs d’entreprises serait partante. Nous en reparlerons bientôt. 

Mohamed Mansouri Le représentant du Consul d’Algérie, présent à cette soirée A ce jour une vingtaine de chefs d’entreprises serait partante. Soirée très animée que celle de vendredi soir. Sous la présidence de Gilles Penet, la CGPME 71 a tenu son assemblée générale annuelle en banlieue mâconnaise

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